mercredi 1 janvier 2014

SAMU - SOS médecins : le patron de SAMU Urgences de France à nouveau menacé de plainte pour diffamation.

Dr M.GIROUD, Président de Samu Urgence de France.
Les récentes déclarations du Dr Marc Giroud, président de SAMU de France, sur l’implication et les performances des libéraux dans la permanence des soins (PDS), n’en finissent pas de faire des vagues.
Après les réactions indignées de MG France et de l’UNOF, c’est au tour du Syndicat des médecins libéraux (SML), de la Fédération des médecins de France (FMF) et de l’URPS médecins libéraux d’Ile-de-France de monter au front pour défendre le rôle des libéraux.

 

La dérive des urgences...

Le Dr Roger Rua, président du SML, fustige « les propos à la limite de la diffamation » du patron du SAMU, et l’invite à balayer devant sa porte. « Les SAMU, qui n’ont jamais bénéficié d’autant de moyens, sont incapables d’évaluer précisément leur action, juge-t-il. En outre, les services d’urgence qui refusent toute régulation, connaissent une véritable dérive financière. »
À la FMF, le Dr Jean-Paul Hamon propose de redistribuer les cartes. Jugeant injustifiée cette « attaque aveugle » contre les médecins libéraux, il demande une remise à plat du financement des urgences « pour qu’elles aient les moyens d’accueillir les véritables urgences vitales, et pour que les libéraux aient les moyens d’accueillir les soins non programmés qui n’ont rien à faire dans les urgences hospitalières ».

Contradiction

Enfin, à l’URPS « médecins » Ile-de-France, on met l’urgentiste face à ses contradictions. « Le Dr Marc Giroud s’est cru autorisé à insulter tous les médecins libéraux impliqués dans le dispositif de PDS, révélant ainsi sa véritable pensée », déclare l’URPS. Elle accuse le Dr Giroud de double langage. Lors de la mise en œuvre de la réforme de l’organisation de la régulation des centres 15 aux horaires de la PDS en Ile-de-France, se souvient-elle, Marc Giroud « avait paru être l’interlocuteur proactif de l’agence régionale de santé et de l’URPS ». Ses propos d’aujourd’hui sont « en complète contradiction » avec ceux qu’il tenait alors, juge l’Union.
 

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