vendredi 23 mai 2014

Feu sur les Hélico (Hélismur) !

Le Président de l'AMUF, P.PELLOUX, est très agacé de voir des millions d'Euros investie dans des dotations d'hélicoptères pour les SAMU par M.TOURAINE, alors que les services d'urgences se meurent ... un beau "pied de nez" à Samu-Urgences De France !
Au moment où les hôpitaux publics sont dans le viseur du gouvernement, l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF) s’inquiète des pistes avancées pour réaliser les milliards d’économies annoncés.
Visiblement agacé « des propositions très rapides de la FHF », son président, le Dr Patrick Pelloux, dénonce « une mise en scène » et espère des économies non structurelles.
Les urgentistes ont été agacés de voir la ministre de la Santé se féliciter de la mise à disposition des services mobiles d’urgence et de réanimation (Smur) de 47 hélicoptères dont le coût de location peut être élevé (celui de Chalon-sur-Saône coûte 1,45 million d’euros en année pleine hors mobilisation des équipes hospitalières). « Est-ce raisonnable alors que nous pourrions utiliser ceux de la sécurité civile ? », embraye Christophe Prudhomme, porte-parole de l’AMUF.

Un mouvement avant l’été ?

« Nous cherchons d’abord à défendre une évolution du système dans lequel nous pourrions mieux travailler et le départ de nos collègues désespérés ne règle rien », poursuit Patrick Pelloux. L’urgentiste regrette que l’AMUF, qui revendique 900 membres, ait été bannie des négociations car n’ayant pas été reconnue représentative. « Aucune de nos revendications n’a pu être discutée avec Marisol Touraine », regrette le Dr Pelloux.
Selon le médecin, aucun dossier n’avance, qu’il s’agisse du décompte du temps de travail en heures, de la prise en compte de la pénibilité du travail ou bien encore de l’alignement sur les droits sociaux concernant la maladie et la retraite dont bénéficient les agents de la fonction publique. La pétition qui a réuni plus de 2 000 signatures reste lettre morte et Patrick Pelloux n’entend pas en rester là.
Dans les semaines qui viennent, l’AMUF va mobiliser les urgentistes à travers la France pour relayer une nouvelle fois, sans grand espoir, leurs revendications au ministère de la Santé.
Patrick Pelloux est convaincu que les conditions sont réunies pour qu’éclate d’ici à l’été « un conflit au sein des hôpitaux dont l’ampleur pourrait surprendre ».
 

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