Les accusations portées contre le SAMU 83 par un représentant de la CGT de l’hôpital de Hyères ont soulevé une vague d’indignations. La guerre des hôpitaux est-elle déclarée?
La pilule est amère et a bien du mal à passer. Celle que vient d'administrer le représentant cégétiste du centre hospitalier général de Hyères au SAMU 83 n'est pas prête d'être digérée. Les équipes ont vu rouge au fait d'être accusées de détourner des patients. Et ce, au profit du centre hospitalier intercommunal de Toulon-La Seyne (CHITS), et au détriment de l'établissement de Hyères en proie à des difficultés financières.
« Calomnie inacceptable »
Une attaque en règle contre «l'éthique médicale, très très mal vécue », s'est offusqué, hier, le Dr Jean-Jacques Raymond, chef de service du SAMU 83 (SMUR et centre 15). « Nous n'avons absolument pas reçu de consignes comme cela est sous-entendu de l'Agence régionale de santé. Cette accusation est totalement délirante et infondée. Faire penser que le centre 15 et le Samu 83 détournent des patients, c'est se moquer de l'état médical de personnes prises en charge et qui sont orientées vers un plateau technique adapté à leurs blessures. Il y a une remise en cause de notre éthique. C'est extrêmement grave, notamment vis-à-vis des familles et des patients que nous prenons en charge. Derrière les téléphones, il y a des hommes. On régule tout le Var, et notre travail est totalement transparent, et ouvert sur les autres services, particulièrement les urgences. Je trouve cette calomnie totalement inacceptable pour les personnels, et les médecins qui régulent -Ndlr 170 000 dossiers par an -. « Je suis outré par ces accusations qui laissent finalement entendre que l'intérêt du patient, ce n'est pas le problème.»
« Climat détestable »
Un « climat détestable et malsain »,s'est dit outré hier, Jean-Eric Lodevic, secrétaire général du syndicat majoritaire FO du CHITS. «Je comprends parfaitement l'angoisse et le désarroi des personnels de l'hôpital de Hyères, et en particulier les CDD. Mais l'attaque de la CGT de Hyères envers personnels du CHITS est une honte. » La guerre est-elle déclarée ? « Devant les attaques, je rejette toute idée de coopération avec Hyères», écrit-il au directeur du CHITS. Et de saisir la préfecture du Var et l'ARS :afin de « lever toute suspicion sur les équipes du SAMU 83, j'exige la transparence via une enquête officielle. »
Olivier Masini, secrétaire général de la CGT du CHITS ne « pense pas à sa connaissance qu'il y ait une note interne sur des possibles détournements de patients. Les professionnels de santé font ce qu'ils ont à faire en toute objectivité. » Il pointe, en revanche, « l'activité débordante de Ste-Musse » et défend « le rôle et la place des hôpitaux voisins dont Hyères. On ne doit pas déplumer, fermer des services de cet hôpital. Par rapport à l'audit financier, on va toucher à des services structurants qui vont impacter les plateaux techniques, et obligatoirement les urgences. Si on continue à fermer les services structurants, comme la réanimation, on va vers des risques sanitaires graves. »
Source : www.varmatin.com
Arretons simplement d'accuser les ambulances privée d'en faire, afin justement de ne pas impacter le contribuable outre mesure, la sécurité sociale étant infiniment suspisieuse à leurs égard, cette discusion et sans fin et n'a encore pour unique but de noyer le poisson.....
RépondreSupprimer